La Ligue Alternative pour la Promotion des Droits des Enfants, des Filles et des Femmes (LAPDEFF), la Coordination Départementale de MCFDF dans le Sud-Est et L’Institut du Bien-Être Sociale et de Recherche (IBESR) s’allient pour sensibiliser la population aux problèmes de protection et de violence auxquels les enfants, les filles et les femmes pourraient faire face pendant les célébrations d’événements tels que le carnaval de Jacmel. LAPDEFF et ses partenaires sont conscients de l’importance de cette période pour la population locale, qui a besoin de s’amuser dans des circonstances difficiles, ainsi que pour mettre en évidence le Carnaval de Jacmel, inscrit au patrimoine national.
Par conséquent, ils demandent à la population d’être vigilants. « Pandan nap pran plezi nou, pa bliye pwoteje epi denonse tout zak vyolans kap fèt sou timoun, tifi ak fanm yo » en français, Fêter sans oublier de dénoncer les actes de violence dont les enfants, les filles et les femmes font l’objet. Cependant, il est important de noter que, compte tenu de la détérioration de la sécurité du pays, en particulier à Port-au-Prince, où plus d’un million de personnes ont été contraintes de quitter leur domicile, de nombreuses jeunes filles et femmes sont victimes de violences sexuelles. Parmi elles, certaines sont enceintes et/ou infectées par le VIH/SIDA.
Cette campagne de sensibilisation s’étend à la ville de Jacmel et aux villes environnantes.